Entre professionnels (B2B), les conditions générales de vente (CGV) doivent obligatoirement être communiquées aux acheteurs ou demandeurs de prestations de service qui en font la demande. Dans ce cas, elles doivent respecter des règles spécifiques tant sur le plan de leur rédaction que sur leur mode de communication.
Cette obligation de communication des CGV ne s'applique pas si aucun client n'en fait la demande.
Lorsqu'elles sont formalisées, les conditions générales de vente entre professionnels doivent obligatoirement comporter un certain nombre de mentions obligatoires prévues à l'article L.441-1 du Code de commerce. Elles doivent notamment comprendre :
Les mentions particulières
Les CGV peuvent aussi comporter des mentions facultatives comme les conditions de résiliation du contrat, des clauses relatives aux cas de force majeure (catastrophe naturelle par exemple), à la réserve de propriété ou à la limitation de responsabilité du vendeur.
Les règles de communication des conditions générales de vente entre professionnels
Si aucun formalisme particulier n'est requis par la loi, les conditions générales de vente doivent être fixées par écrit, par tout moyen constituant un support durable. Généralement, on trouve les conditions générales de vente sur les documents pré-contractuels (documents publicitaires, etc.), contractuels (bons de commande, contrats, etc.) et les annexes (écriteaux, affiches apposées sur les lieux de vente, etc.).
Il est possible d'établir des conditions générales de vente différenciées selon la catégorie d'acheteurs de produits ou de demandeurs de prestations de service. Pour définir ses catégories d'acheteurs, il faut effectuer une distinction entre :
L'obligation de communication des conditions générales de vente ne s'applique alors que pour les professionnels de la catégorie concernée. Le fournisseur peut donc rédiger autant de CGV différentes qu'il dénombre de catégories d'acheteurs.
Pour aller plus loin :
Source : Bercy Infos Entreprises